Cette séance permettra de mieux comprendre le panorama mondial en santé mentale chez les jeunes, qu’on soit des professionnel(le)s aguerri(e)s ou des néophytes sur le terrain. On y parlera d’activités actuelles dans les domaines de la recherche et de la prestation de services, en mettant l’accent sur des approches communautaires non traditionnelles en prévention. Nous décrirons notre cadre d’intervention auprès des jeunes, mais aussi, et surtout, le processus que nous avons suivi pour le mettre au point, y compris la sollicitation de l’apport de ces jeunes, de leurs familles, des fournisseurs de services et d’autres intervenant(e)s de 50 pays (y compris le Canada!). Nous aborderons en outre la question de l’équilibre entre la prévention et le traitement, en nous concentrant sur la nécessité d’avoir des services adaptés aux contextes locaux et sur les liens serrés qu’il faut tisser entre les organismes communautaires et les systèmes de santé. Finalement, nous survolerons certaines initiatives inédites lancées un peu partout sur la planète, en décrivant les meilleures façons de rester informés et de mettre la main à la pâte.
Présentateurs et diaporama
Peter Varnum, directeur adjoint, Orygen Global
Peter Varnum est le directeur général d’Orygen Global; à ce titre, il supervise les collaborations entre son organisme et la communauté internationale en santé mentale chez les jeunes. Avant d’occuper ce poste, il avait organisé et mené les travaux sur la santé mentale du Forum économique mondial (FEM). Il est aussi président du conseil d’administration du Stability Network et membre du Lived Experience Council de la Healthy Brains Global Initiative. Il détient un baccalauréat en anglais du Collège Carleton et une maîtrise en loi et diplomatie de la Fletcher School de l’Université Tufts; il a également suivi le programme de formation des cadres (Global Leadership Fellows) du FEM.
Maddie O’Gradey-Lee, conseillère jeunesse
Maddie est une intervenante expérimentée qui se passionne pour la santé mentale des jeunes; elle veut les outiller pour qu’ils et elles puissent apporter des changements au paysage en santé mentale. Doctorante à l’Université de New South Wales, elle étudie l’anxiété et les troubles de l’humeur chez les enfants. Maddie exploite sa propre petite entreprise, High Tide, qui offre des ateliers d’expériences vécues et de sensibilisation en santé mentale dans les écoles dans le but de réduire la stigmatisation associée à cette dernière. Parmi ses nombreuses compétences figurent l’esprit d’entreprise, le leadership empathique et la capacité de raconter des expériences vécues. Elle est aussi conseillère stratégique en matière de jeunesse chez Orygen Global, et a aussi été membre du comité d’orientation du partenariat Orygen-FEM.
Nataya Branjerporn, conseillère jeunesse
En sa qualité d’intervenante expérimentée en santé mentale et de clinicienne auprès d’enfants et d’adolescent(e)s dans les régions éloignées du Queensland, Nataya se bat pour que les jeunes aient une voix dans la conception des systèmes et des politiques à leur intention. Doctorante à l’Université du Queensland (UQ) et présidente du conseil consultatif des étudiant(e)s de cycle supérieur en santé mentale du même établissement, elle a développé des compétences en gestion et en réalisation de projets en fonction de données probantes. Nataya a acquis diverses expériences en leadership en santé mentale en étant membre du Mental Health Strategy Board de l’UQ, membre du comité d’orientation du partenariat Orygen-Forum économique mondial (FEM) et responsable pour Brisbane de la communauté des Global Shapers, une initiative du FEM.
Principaux points
- Orygen a mis au point et en œuvre un cadre global en santé mentale et travaille actuellement à la création de bourses internationales pour les jeunes.
- Les états ne dépensent que 2 % de leurs budgets sanitaires en santé mentale; pourtant, on estime que chaque dollar dépensé dans ce secteur en rapporte cinq
- Les jeunes veulent pouvoir participer de manière significative dans les décisions prises à ce chapitre; ils et elles souhaitent plus d’inclusivité pour eux, elles et leurs familles, plus de convivialité, une meilleure accessibilité aux services et soutiens offerts, des programmes qui s’axent sur la stigmatisation associée aux troubles mentaux, des solutions communautaires intégrées aux systèmes de santé, de même que de la technologie en complément (au minimum) des soins traditionnels.