Notre atelier vise à partager les expériences de racisme anti-autochtone dans les soins de santé mentale pour les jeunes et à discuter de manière interactive de solutions et de moyens d’aller de l’avant. Nous commencerons par partager une sélection de courtes histoires de notre expérience vécue en tant que jeunes autochtones dans le domaine des soins de santé mentale au Canada. Nous inviterons ensuite les participant(e)s à parler de leurs expériences ou de leurs idées sur les moyens de résister au racisme anti-autochtone ou de l’éliminer dans le cadre d’une activité interactive basée sur l’art ou la poésie. Les participant(e)s non autochtones apprendront à connaître certaines expériences autochtones de racisme ciblant cette communauté et l’importance de s’y opposer dans la pratique, et les participant(e)s autochtones acquerront, nous l’espérons, un sentiment de solidarité et d’autonomisation.
Présentateurs et diaporama
Tamara et Meghan Eaker, Tan’si Meghan Eaker ewka Tamara Eaker nitisikasonan
Tamara Eaker (Ojibwé/Crie) et Meghan Eaker (Crie) sont des cousines qui ont toutes deux vécu une expérience de racisme anti-autochtone alors qu’elles recevaient des soins de santé mentale au Canada. Tamara est une artiste en arts visuels qui vit à Calgary, en Alberta, et Meghan est une infirmière autorisée et une poète basée à Edmonton, aussi en Alberta. Elles se passionnent toutes deux pour l’art, la santé mentale des jeunes autochtones et la lutte contre le racisme.
Carla Hilario, Ph. D., Université de l’Alberta
Carla Hilario, Ph. D., est née aux Philippines et a grandi sur les terres non cédées des nations Sḵwx̱wú7mesh (Squamish), Stó:lō et Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh (Tsleil-Waututh) et xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam). Elle est actuellement professeure adjointe à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de l’Alberta, laquelle est située sur le territoire du Traité no 6. Son programme de recherche porte sur la promotion de la santé et des soins de santé axés sur l’équité — et plus particulièrement sur les déterminants sociaux de la santé mentale des jeunes, l’antiracisme et la co-conception de
Principaux points
- La décolonisation du réseau de santé mentale des jeunes est nécessaire
- L’art et la poésie sont des moyens créatifs d’explorer la santé mentale dans un espace sécuritaire
- L’ignorance, l’insuffisance des connaissances, la peur, les présomptions et l’attitude défensive peuvent contribuer au racisme anti-autochtone