Timsle: aller mieux avec le soutien des proches

Le soutien par les pairs et l’autogestion de leur état sont des outils sous-utilisés pour le rétablissement des jeunes et l’optimisation de leur santé mentale. Or, la technologie peut aider ces jeunes et leurs familles à mieux comprendre leurs activités quotidiennes, les encourager à suivre leurs traitements et leur donner un sentiment de contrôle sur les facteurs susceptibles d’influencer la trajectoire de leur maladie au jour le jour. Dans le cadre de cette présentation, on examinera des façons de « virtualiser » le soutien par les pairs et l’autogestion de la santé par l’entremise d’applications mobiles, et ce, dans une optique d’expériences vécues.

Présentateurs et diaporama

Quayce Thomas

Quayce Thomas est le fondateur et développeur de Timsle.com, un réseau de responsabilisation sociale pour aller mieux avec ses proches. Il l’a mis sur pied en guise d’outil personnel pour se rétablir après une psychose et un trouble bipolaire, mais il cherche maintenant à en donner le libre accès à tous et à toutes. Son but est de contribuer à une transition mondiale de la gestion à l’autogestion de l’état de chacun et de chacune, et de mettre au point des systèmes de logements et de soins de santé abordables dans les pays n’ayant pas les infrastructures du monde industrialisé. Au jour le jour, il aime courir, lire, cuisiner et faire de la programmation; il est toujours prêt à apprendre de nouvelles choses.

Diapositives

Principaux points

  • Timsle est une application qui utilise la technologie pour favoriser le soutien par les pairs, créant ainsi un réseau social qui encourage l’autogestion de l’état de ses utilisateur(trice)s. Elle permet à ceux et celles-ci d’effectuer le suivi en temps réel de leurs propres stratégies de soin et de transmettre leurs progrès à des ami(e)s, les responsabilisant davantage du même coup.
  • L’appli vise à favoriser la détection précoce de problèmes de santé mentale et à atténuer les risques d’apparition de symptômes cliniques grâce à des interventions rapides, le soutien des pairs et la responsabilisation des utilisateur(trice)s.
  • Pour durer et rester efficaces, les solutions virtuelles comme Timsle doivent surmonter quelques défis, comme le manque de ressources, le coût du service et la fiabilité des réseaux. On cherche actuellement des solutions pour peaufiner et étendre l’appli de façon à pouvoir aider des gens qui en ont besoin partout et en tout temps.

Réflexions des jeunes et des familles

Quels sont les faits saillants?

  • La mise au point de l’application s’est faite sous l’angle du vécu du présentateur. On peut notamment penser aux problèmes/limites des applications existantes (un accent sur les récompenses ou la thérapie, p. ex.) et aux possibilités de guérison (les impacts de la responsabilisation et de l’adoption d’habitudes/de modes de vie sain[e]s sur une éventuelle sortie de dépression, p. ex.). 
  • Le présentateur a cerné des lacunes majeures au sein des systèmes de santé et a tenté de déterminer les mécanismes qui les engendrent (dépendance envers les donateurs et donatrices, densités des régions desservies, respect absolu des règles cliniques, p. ex.). Il a notamment souligné l’approche en réseau, ouverte, holistique et décentralisée adoptée par l’appli. Cette approche convient en outre à l’ère actuelle des technologies et des réseaux sociaux.

De quelle façon l’information recueillie peut-elle être utilisée?

  • L’appli aide les jeunes et leurs familles à accéder au système en permettant la participation de réseaux de confiance. Cette participation dans des activités liées à la guérison pourrait déstigmatiser et encourager les efforts faits en ce sens.

Quelles sont les répercussions?

  • La nature hautement médicalisée de certains traitements en santé mentale pourrait entraver les éventuels progrès en constituant un rappel constant de la maladie. En misant sur des réseaux intimes d’utilisateurs et d’utilisatrices, on pourrait favoriser le rétablissement en l’envisageant d’un point de vue holistique (au lieu de médical).
  • Les systèmes conventionnels pourraient bénéficier d’approches plus holistiques en matière de soins, élargissant ainsi les solutions existantes, surtout au chapitre de l’accès aux services (en régions rurales, p. ex.).

Sur quels sujets aimeriez-vous en savoir plus?

  • L’adaptation de l’appli en fonction de divers groupes d’utilisateurs et d’utilisatrices (enfants, adolescent[e]s, adultes, adultes plus âgé[e]s, etc.) et de différentes structures familiales.

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