Le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes. Le nombre de suicides peut toutefois être réduit de manière substantielle grâce à la promotion de la santé mentale, à une intervention précoce et à des services accessibles. Bien que nous ayons vu des interventions comportant la participation d’adultes (p. ex., personnel enseignant, conseils), qu’en est-il de celle des jeunes? Nous savons que les pairs sont souvent le premier point de contact des jeunes en détresse, et qu’ils ont une grande influence sur les décisions et les processus de pensée des jeunes à l’âge de l’adolescence. Alors, dans quelle mesure les expériences similaires vécues par d’autres jeunes peuvent-elles aider les jeunes à risque? Notre projet est axé sur l’examen systématique des données probantes de la recherche sur les programmes de soutien par les pairs liés à la prévention du suicide chez les jeunes. Nous partagerons les conclusions de notre examen avec des jeunes qui participeront à des ateliers de co-conception sur les meilleures façons de mettre en œuvre un programme de soutien par les pairs dans une collectivité rurale de l’Alberta.
Présentateurs et diaporama
Lisa Gilchrist, directrice générale, Services de soutien à la famille et à la collectivité de Stony Plain et Université de l’Alberta
Lisa Gilchrist occupe les fonctions de directrice générale des Services de soutien à la famille et à la collectivité de Stony Plain depuis mai 2016. Les efforts de développement communautaire de son équipe sont principalement axés sur la prévention et la réduction de la pauvreté, l’établissement de relations saines, le soutien pour un bien-être mental positif, et l’amélioration de l’inclusion et de la diversité; ils s’adressent plus particulièrement aux bénévoles, aux personnes âgées et aux jeunes. Lisa avait auparavant passé quatorze ans au sein du gouvernement fédéral en tant que responsable de la mise en œuvre de programmes d’emploi. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université Thompson-Rivers de Kamloops, en Colombie-Britannique, et d’une maîtrise d’études professionnelles en développement communautaire et économique de l’Université d’État de Pennsylvanie. Elle est présidente du comité directeur du Centre de santé mentale pour les jeunes des trois régions de Stony Plain, Spruce Grove et Parkland County, en Alberta. Lisa a deux beaux-fils dans la vingtaine qui sont à établir leur carrière. Elle-même et son mari John sont heureux de partager leur terrain rural avec trois labradors, des chats de ferme, des chevaux et de nombreux écureuils.
Jackie Libon, adjointe de recherche, Services de soutien à la famille et à la collectivité de Stony Plain et Université de l’Alberta
Bonjour! Je m’appelle Jackie (emploie le pronom « elle ») et je suis ravie de participer à Cadre cette année en tant qu’adjointe de recherche de mon projet. Je suis étudiante en troisième année du baccalauréat spécialisé en sciences infirmières à l’Université de l’Alberta, et la santé des enfants et la recherche soulèvent mon enthousiasme. Je suis motivée par ma passion pour la promotion de la santé mentale et la prestation de soins axés sur les patient(e)s auprès des populations vulnérables. J’aime me rendre utile en occupant divers postes de bénévolat et de leadership. Parmi les activités que j’aimerais souligner plus particulièrement figurent le bénévolat en tant que chercheuse dans le cadre d’un projet d’immunisation, l’évaluation par les pairs pour le Spectrum Journal, le tutorat pour Grands Frères Grandes Sœurs et l’aide au personnel enseignant dans une école primaire. J’aspire à contribuer à l’amélioration de la santé mentale des jeunes et j’espère que ce projet sera un moyen d’y parvenir.
Aakriti Pandit, adjointe de recherche, Services de soutien à la famille et à la collectivité de Stony Plain et Université de l’Alberta
Je suis une étudiante de troisième année en sciences infirmières à l’Université de l’Alberta, et je me passionne pour la santé mentale, l’équité en matière de santé et l’amélioration des résultats de santé des jeunes. Durant mes temps libres, je tiens un blogue culinaire, et j’aime aussi voyager et faire de nouvelles rencontres!
Carla Hilario, professeure adjointe, Services de soutien à la famille et à la collectivité de Stony Plain et Université de l’Alberta
Carla Hilario, Ph. D., est née aux Philippines et a grandi sur les terres non cédées des nations Sḵwx̱wú7mesh (Squamish), Stó:lō et Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh (Tsleil-Waututh) et xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam). Elle est actuellement professeure adjointe à la faculté des sciences infirmières de l’Université de l’Alberta, laquelle est située sur le territoire du Traité no 6. Son programme de recherche porte sur la promotion de la santé et des soins de santé axés sur l’équité — et plus particulièrement sur les déterminants sociaux de la santé mentale des jeunes, l’antiracisme et la co-conception de services et de systèmes inclusifs avec des jeunes Canadien(ne)s d’origines diverses.
Joyce Kamanzi, candidate au doctorat, Services de soutien à la famille et à la collectivité de Stony Plain et Université de l’Alberta
Joyce Kamanzi est candidate au doctorat à la faculté des sciences infirmières de l’Université de l’Alberta, au Canada. Elle est une infirmière autorisée qui a précédemment travaillé comme responsable de la qualité au Rwanda. Elle s’intéresse vivement à la santé communautaire ainsi qu’à la recherche sur la santé maternelle et infantile. Ses travaux portent plus particulièrement sur les personnes vivant avec le VIH et le SIDA. Dans le cadre de son doctorat, elle se penche sur les moyens de prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Elle évalue les difficultés et les obstacles que rencontrent les mères séropositives pour prévenir la transmission mère-enfant du VIH. Durant ses études doctorales, elle a participé à des projets de recherche sur la prévention des crises de santé mentale, et en particulier sur l’utilisation des messages téléphoniques et texte pour prévenir ces crises. Un de ses projets en cours porte sur la prévention du suicide chez les jeunes par le soutien des pairs.
Principaux points
- Les programmes de soutien par les pairs sont pratiques et rentables, et peuvent contribuer à réduire la stigmatisation du suicide et de la recherche d’aide
- Dans les faits, très peu d’études scientifiques ont examiné l’efficacité du soutien par les pairs dans la prévention du suicide
- Les jeunes pairs aidant(e)s ne sont pas outillé(e)s pour entreprendre une formation approfondie et faire face à des situations à risque élevé